Le projet éolien de Val-Éo s’inspirera des meilleures pratiques d’intégration au territoire.
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Saint-Gédéon le jeudi 30 août 2007. Le modèle de gestion de la ressource éolienne élaboré par Val-Éo est maintenant utilisé ailleurs au Québec, en Ontario et au Manitoba. Basé sur une approche coopérative, la formule fait en sorte que les propriétaires fonciers confient mutuellement leurs droits éoliens à une entreprise qui leur appartient, plutôt que de les céder à une compagnie de l’extérieur. Ils investissent aussi pour réaliser les études de vent afin de posséder l’information de première main. Ces deux éléments; les droits fonciers et les mesures de vent sont les points de départ du projet pour permette à la communauté locale de garder le contrôle sur son projet éolien et d’en retirer le maximum de bénéfice.
Selon Yvan Morin, vice-président de Val-Éo, le modèle s’inspire de la stratégie régionale de développement des ressources naturelles : « Quant la Conférence Régionales des Élus a voté une résolution prônant le contrôle de nos ressources naturelles en octobre 2005, on a pris nos maires au sérieux et on s’est retroussé les manches car la seule façon de garder un contrôle local sur la ressource éolienne était de regrouper les propriétaires fonciers. Les agriculteurs ont ensuite pris des risques financiers en investissant chacun quelques milliers de dollars pour les études de vent pour un total de 350 000$ à ce jour. Aujourd’hui on a un bel outil de développement économique local et on espère que nos maires vont nous retourner l’ascenseur en nous appuyant ». Présentement, les MRC et les municipalités ne sont pas encore membre de la coopérative mais Val-Éo espère que les élus encourageront prioritairement cette initiative locale .
Le directeur général de Val-Éo, Patrick Côté, mentionne qu’au delà de nos ressources naturelles, ce sont nos ressources humaines qui peuvent faire la différence : « C’est toute une équipe de professionnels de la région qui se sont mobilisés autour de Val-Éo pour créer un modèle d’affaires innovateur. Les gens de Cain Lamarre Casgrain Wells, de Nutrinor, de Desjardins, de Deloitte, de STAS, d’Agrinova ont apporté les idées qui font la différence et on peut être fier de voir cette initiative régionale être reprise ailleurs au Québec et au Canada. »
Le modèle de distribution des revenus de Val-Éo fait en sorte que chacun des quelques 50 propriétaires fonciers membres de Val-Éo toucheront des revenus même s’ils n’accueillent pas d’éolienne. Un revenu supplémentaire est alloué aux terres situé dans un périmètre de 500 mètres de l’éolienne. Chaque maison située à moins de 700 mètre de l’éolienne recevra également des revenus. Ceux qui ont investi de l’argent toucheront évidemment un retour sur leur investissement. D’ailleurs, la possibilité d’investir est présentement ouverte aux citoyens de la région qui souhaitent investir dans les énergies renouvelables. Également ceux qui vivent dans les environs du projet peuvent devenir membre de la coopérative et ainsi participer activement à la gestion de la ressource éolienne.
Source : Patrick Côté, directeur général
Val-Éo
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