Val-Éo et Algonquin Power établissent une formule gagnante pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean!
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/Le projet éolien de Val-Éo s’inspirera des meilleures pratiques d’intégration au territoire.
Saint-Gédéon le jeudi 30 août 2007. Le parc éolien de 50 MW situé principalement sur le territoire de Saint-Gédéon, produira l’équivalent de la consommation annuelle de 15 000 foyers, soit plus que toutes les résidences des 5 villages environnants. Dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques, l’énergie éolienne a donc un rôle important à jouer. Les éoliennes, ne passeront toutefois pas inaperçues mais des analyses paysagères permettront de mieux les agencer au panorama de la plaine. Quant au bruit, il se limite normalement à une zone de 300 mètres autour de l’éolienne .
Val-Éo a effectué une étude comparative des règles d’implantation des projets éoliens de par le monde et en a produit un mémoire qui dicte les orientations de la coopérative. Selon Jean Boily, administrateur de la coopérative Val-Éo habitant à Saint-Gédéon, le futur parc éolien s’appuiera sur les meilleures pratiques internationales en matière d’intégration des éoliennes au territoire. « J’ai trois jeunes enfants et je serai parmi ceux qui habiterons les plus près des éoliennes car j’en aurai au moins une tout juste derrière ma résidence. J’ai l’intention de vivre dans cette maison pour longtemps, alors je me fait un devoir personnel de m’assurer que ce projet n’aura aucun impact sur ma qualité de vie ». En bien entendu, le parc éolien respectera les règlements adoptés tant par la MRC de Lac-Saint-Jean Est que par les municipalités impliquées.
Selon les dirigeants de Val-Éo, la meilleure garantie pour qu’un projet soit fait dans les règles de l’art est qu’il soit planifié et contrôlé par ceux qui vivront immédiatement autour des éoliennes. Pour Jean Lavoie, membre du conseil d’administration de Val-Éo, le premier souci des agriculteurs a été d’établir un juste équilibre entre les bénéfices économiques et l’intégration harmonieuse au territoire : « Ma conjointe et moi avons 5 jeunes enfants et notre premier souci c’est qu’ils puissent vivre dans un environnement de qualité. Mais en même temps il faut mettre du beurre sur la table car la situation économique est difficile en agriculture. On a décidé de s’impliquer dans Val-Éo pour s’assurer que le parc éolien puisse nous apporter un revenu supplémentaire sans toutefois présenter d’impacts négatifs sur les alentours ».
La première décision de Val-Éo fut de limiter la taille du parc à une puissance d’environ 50 MW, soit entre 20 et 35 éoliennes, dépendamment du modèle qui sera installé. Selon Yvan Morin, les compagnies qui sollicitaient les agriculteurs au départ proposaient tous des grands projets de 100 MW, mais Val-Éo a décidé de faire autrement : « Notre stratégie est d’y aller en deux ou trois phases et notre défi est de s’assurer que la première phase soit une réussite totale. On veut s’assurer que l’accueil soit encore meilleur lors de la deuxième phase. Dans cette optique, on n’a pas le droit à l’erreur » de souligner M. Morin ».
Patrick Côté, directeur général de Val-Éo, mentionne que la réputation en matière environnementale était un critère de base pour le choix d’un partenaire. « L’entreprise avec laquelle nous avons conclu une entente, Algonquin Power, a une réputation sans taches quant au respect des exigences environnementales et des communautés. D’ailleurs je suis moi même allé au Manitoba en novembre 2006 et j’ai rencontré les propriétaires fonciers qui accueillent les éoliennes. Une autre personne a été envoyée incognito au Manitoba le mois dernier afin de s’assurer que les commentaires sont toujours positifs. C’est effectivement le cas et. les gens préparent une deuxième phase avec Algonquin Power c’est donc la preuve qu’ils sont satisfaits. »
Selon Gaetan Mercier, porte-parole d’Algonquin Power, le projet d’Algonquin Power à Saint-Léon au Manitoba serait même devenu la principale attraction touristique de la municipalité. Un centre d’interprétation de l’énergie éolienne a été mis en place et le parc éolien attire beaucoup de touristes chaque jour. M. Mercier explique que ce succès est le fruit d’un sérieux travail de concertation avec les autorités locales.
Mentionnons que si le projet est accepté par Hydro-Québec, plusieurs étapes devront être franchies avant la construction, dont une étude environnementale complète, l’analyse du bureau d’audience publique en environnement (BAPE), l’étude du comité consultatif d’urbanisme des municipalités impliquées avec obtention des permis et certificats puis l’autorisation de la Commission de Protection du Territoire Agricole du Québec (CPTAQ).
Source : Patrick Côté, directeur général
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